CLOUD ATLAS
C’est l’histoire d’un puzzle dont on aurait enlevé certaines pièces.
Film évènement de ce mois, Cloud Atlas semblait être un film de premier choix. Résultat ? Il l’est mais il faut sûrement savoir comment le prendre. Le postulat ? Six vies étalées et emmêlées sur six époques qui semblent ne pas avoir grand chose en commun, et pourtant, ces six vies sont liées car elles sont les réincarnations les unes des autres. Un évènement, un geste de générosité dans l’une, un acte de bravoure se répercute sur la suivante. Un peu compliqué n’est-ce pas ? Ce film serait vraiment un mélange de plusieurs films de par son caractère impressionnant et complexe. Une pointe d’Inception pour sa complexité et son côté « film dans le film », et une pointe de Matrix par son côté ‘je n’ai pas tout compris les métaphores mais c’est pas grave ». Normal quand on sait que les réalisateurs sont les frères/soeurs Watchowski (autrefois appelés frères Watchoswski mais suite au changement de sexe de Larry…) à qui l’ont doit la trilogie cyber-compliquée.
Un casting de rêve aussi est réuni pour ce film, casting qui interprète également six vies différentes afin que l’on puisse connaître et reconnaître les réincarnations au cours des différents moments. Tom Hanks, Halle Berry, Hugh Grant, Susan Sarandon, Jim Broadbent, Jim Sturgess (ultra sexy d’ailleurs, surtout en Hae-Joo Chang), James d’Arcy ou encore Ben Whishaw (récemment aperçu dans Skyfall en tant que Q). De très beaux maquillages et costumes car parfois on a peine à les reconnaître, ça paraît même être un jeu de reconnaître dans chaque vie les acteurs. Vous ne les reconnaîtrez peut être pas à chaque coup !
Un film complexe, aux vies entremêlées, mais une belle morale si on peut en décanter une : chaque moment de votre vie peut influencer les prochaines, alors carpe diem ! On peut reprocher au film quelques longueurs par ci par là mais rien de bien dramatique;