Silver Linings Playbook

C’est l’histoire de la course à qui sera le plus tarré des deux !

Non, j’ai plutôt exagéré dans ce court résumé ci-dessus, mais c’est vrai que dans les premiers temps en regardant le film, on peut se le demander. Pat, jeune homme bi-polaire sort enfin de l’hôpital dans lequel il était interné durant 8 mois. Des évènements plutôt durs sont venus entraver sa vie, mais Pat est bien déterminé à se remettre en selle et reconquérir celle qu’il a perdu. À tort ? Le jeune homme est carrément obsédé et se voile complètement la face. Mais quand on regarde sa famille, c’est plutôt normal. En effet, son père est un parieur compulsif et a développé de fameux TOCs…

Tout va mal, jusqu’à ce qu’il croise le chemin de Tiffany, jeune femme aux troubles de la personnalité aussi apparents mais cette dernière va lui faire voir le côté positif de chaque chose (silver lining en anglais) et s’épanouir au travers de la danse. Chose que jusqu’à maintenant le jeune homme ne pensait pas…

Une comédie romantique comme les autres, mais elle est touchante du fait que tous deux sont brisés et vont se reconstruire au fur et à mesure du film. La relation père/fils qu’entretiennent Cooper et De Niro est touchante, chacun dans ses excès. Quant à Jennifer Lawrence, elle mérite ses deux derniers prix d’interprétation (Golden Globe et SAG pour ceux qui n’ont pas suivi !), à suivre avec les Oscars.
Ce film met du temps à démarrer, mais selon moi, c’est pour mieux se rendre compte de la situation dans laquelle s’est enfermé Pat et la lente mise en confiance entre lui et Tiffany. Un bon film qui renferme même quelques bonnes surprises.