L’ODYSSÉE DE PI
C’est l’histoire de Slumdog Millionaire qui s’échoue avec un tigre sur une barque.
Vous connaissez l’histoire de Pince mi et Pince moi sur un bâteau ? Et bien, Ang Lee, à qui on doit le fabuleux Secret de Bareback Brokeback Mountain a décidé cette fois de nous emmener dans un merveilleux voyage initiatique et spirituel en mer, avec Monsieur Pi Patel. Ce dernier, suite à un changement dans la vie de sa famille est contraint de déménager de l’Inde vers le Canada. Etant le fils d’un propriétaire de zoo de quartier, il part donc en voyage avec sa famille étendue, c’est à dire avec sa famille et les animaux. Mais c’est lors du naufrage du cargo que tout va commencer. Il va devoir survivre avec un tigre sur un radeau de sauvetage, étant le seul survivant…
C’est là que le voyage de Pi commence, mais aussi notre voyage ! Lorsqu’on parle de grand spectacle, on peut parler de ce fiml en effet, mais ce film est plus que du spectacle. C’est un film aux différents symboles : espoir, croyance spirituelle, survie. Ici, tout est beauté, les plans les uns après les autres sont très soignés et les décors sublimes. On pourrait croire ou dire que la majorité se passe en mer, et donc c’est plutôt pauvre niveau décor. Mais non ! Sinon, la première partie en Inde est limite idyllique, car souvenirs du héros qui raconte l’histoire. La suite n’est que beauté visuelle. Ne serait-ce que par le réalisme du tigre, personnage à part entière et réalisé en majorité en effets numériques. Après tout, c’est Ang Lee bordel !
Par contre, s’il est une chose que je peux reprocher au film, hormis sa poésie, ce sont les longeurs qui se font parfois sentir, et on aurait aimé quelques raccourcis.
L’Odyssée de Pi reste un film qu’on aimera regarder et qui nous laissera un doux sentiment de poésie et de se laisser emporter dans les flots…